Amas cellulaires

Latex et acrylique sur toile

H X L : 7 po X 5 po (17,5 cm X 12,5 cm) (épaisseur ¾ po ou 2 cm). Peut être suspendu tel quel, sans cadre.

Pour ma part, les idées vont et viennent parfois sans effort. Cela dépend probablement de ma disposition à les recevoir et à les accepter. Une fois qu’elles ont fait leur place dans mon esprit, je n’ai qu’à les examiner, les retourner, leur laisser le temps de s’exposer et de démontrer leur pertinence. Je n’ai pas à les juger; le spectateur le fera pour moi, j’en suis persuadée. Je n’ai qu’à leur donner la possibilité de devenir réelle…

Pour créer cette toile, l’idée s’est imposée d’elle-même. D’où vient-elle? Quel a été le déclencheur? Pour être franche, je n’en sais rien. J’avais besoin de mettre sur toile ce que j’appelais au départ « mes petites bulles ». Pour les exprimer, j’ai sorti mes pinceaux et mes tubes d’acrylique. Ils travaillent mieux dans cet univers de précision où les couleurs se doivent d’être éclatantes et précises. Réaliser une toute petite toile a bien des avantages. On peut se permettre de mettre du temps et de la précision sans devenir complètement dingue. Bien sûr, on peut le faire aussi sur une toile « pan de mur » mais honnêtement, il y a toujours un moment où on se demande pourquoi on s’est embarqué dans ce projet de fou.

J’ai donc travaillé avec des couleurs unies, posées à plat sans questionnement. La mise en place des ombrages a ensuite tout à fait « réveillé » la toile qui semblait maintenant s’animer. Je n’y voyais plus des bulles mais bien un assemblage de cellules. Lesquelles? Assurément celles qui stockent le bonheur qui provient de la création…