Vous n'allez pas chez un thérapeutre pour lui dire: "Je ne veux surtout pas guérir". Pourtant, le désir de ne pas changer, le besoin de pouvoir continuer à se reconnaître comme un être souffrant, victime de la vie et des choses sous tendent un grand nombre de demandes de soins. Ce fut l'une des découvertes qu'a faites Thérèse Berthelot en lisant les 15 000 lettres reçues après la parution de son premier livre "Le coeur à ses raisons".

Ici, elle parle de courrier de révélateurs qui l'a obligée à se poser des questions dérangeant sur son travail, sur ses patients et sur elle-même. Et surtout elle vous fait part de sa recherche d'une thérapie globale qui tiendrait compte tout autant des raisons psychiques qui ont rendu le corps suscitible d'acceuillir la maladie et les déformations que des causes mécaniques du mal.