Trois passagers de Faux plis

passés, repassés, trépassés

puisqu’il en faut plus qu’un afin que

le bouquet de calembours

délivre l’ivresse de l’âme d’un bouquin…

❣️ Le bitume liquéfié sous le fervent moteur de plumes a servi d’encrier à la piste de décollage et un plan a été noté sur des avions de papier. 

Arrivée à destination, la rêveuse

qui se pense l’unique visiteuse,

la panse papillonnante,

réfléchit à l’essence de sa vie. 

❣️- Que ce billet doux cousu

à leurs ailes atterrisse sur mon voile. 

En dénouant ses tresses,

l’accessoire se déploie,

lui montre les plis sur la soie. 

- Mon trèfle à quatre feuilles vert tendre, je te supplie de t’étendre. 

❣️Il lui tendit la paume

de sa main moite bien qu’elle

ait été essuyée par un mouchoir

brodé d’un papillon

attrapé dans la poche d’un costard noir. 

Après le diplôme en langue maternelle, les maux dits par l’enseignante médecine ont dépossédé la « maîtresse timbrée » d’une traînée de poussière de craie sur le tableau vert, alors elle livre des roses autant que de la prose dans ses cahiers empreints d’émotivité. L’élève motivée ayant gradué à l’école de la vie, l’étui de son cerveau ventriloque n’est plus en panne de papier essuie-tout recyclable maintenant que les pots cassés sont réparés. Elle décolle vers un nouveau projet grâce au facteur temps lui offrant une seconde chance dont la meilleure version, au revers de la médaille, a gravé d’essentiel le verbe rêver qui, à défaut d’un million, avec un verre de vermillon, traverse le calendrier à la santé d’un riche potentiel.