Ce roman a été salué lors de sa parution, en 1952, comme un grand roman social et provinciale, que sa peinture des réalités quotidiennes rattachait à la meilleure tradition anglo-saxonne. Situé imaginairement, quand aux personnages, de la haute bourgoisie rouennaise, et à la faveur des souvenirs visuels gardés d'une première enfance, il isolait de son contexte familial assez redoutable et baigné d'un luxe finissant, la petite Silsauve, fille aînée du beau Richard Lorédan.  Cette enfant fragile à laquelle n'a pas été accordé le don de mensonges mais seulement celui de l'amour sans partage et qui subi dans les légataires, l'éclipse d'un exil qui, palement justifié "arrangait  tout le monde", ne pouvait pas ne pas revenir.

Elle revient dans le temps des lilas. Ce sera sa dernière apparition...