Un, deux, trois, quatre, cinq... l'amour ! Un, deux, trois, quatre, cinq... la mort !
Les cartes ont prédit la mort et, quelques jours après, on retrouve un cadavre dans la Seine. Le cadavre d'une brebis bonne à tondre.
Il est certaines activités lucratives qu'une femme du monde ne saurait pratiquer sans déchoir et Manou Métrier ne veut pas déchoir, car elle goûte les délices de la vie bourgeoise. Et pourtant, la séduction des milieux équivoques est irrésistible.
Il n'y a qu'une solution à ce dilemme : s'organiser méthodiquement une double vie. C'est ainsi que la respectable Madame Métrier de l'esplanade des Invalides et Palmyre, l'inquiétante tireuse de cartes de la rue de Douai, ne sont qu'une seule personne. Mais dans une vie pareille, les dangers comme les plaisirs sont multipliés par deux. C'est ce que découvrira Manou quand ses clients et ses complices seront
systématiquement assassinés, que pour protéger sa double existence, elle devra lutter seule.
QUELQUES MOTS SUR L'AUTRICE: Geneviève Manceron est une romancière et traductrice française, auteure de roman policier.
Elle a publié plusieurs romans d'espionnage sous le pseudonyme Bruno Bax.
Elle est la sœur aînée de l'écrivain Claude Manceron (1923-1999).
Son père, Henry Manceron, un officier de Marine, est nommé en février 1906 à la Majorité Générale du port de Cherbourg. Sa mère, une Grecque de Turquie, est venue en France pour épouser ce jeune officier de Marine.
En 1920, la famille se rend à Berlin, car Henry Manceron fait partie de la Commission d'armistice. Après cette date, la famille vit à Paris, et Geneviève Manceron fait ses études à Sainte-Croix de Neuilly, avant d'entrer à la Sorbonne pour une licence de lettres.
En 1928, elle abandonne ses études et travaille au journal Optima, puis chez Hachette de janvier 1930 à janvier 1931. D'octobre 1931 à août 1932, elle devient gouvernante en Tunisie, puis passe six semaines à Deauville. En 1933, elle reprend ses études à la Sorbonne, cette fois en littérature comparée, puis séjourne en Angleterre à nouveau comme gouvernante. En octobre 1934, elle entre comme rédactrice au journal L'Ordre, puis collabore au magazine hebdomadaire Marianne.
En mai 1939, elle est professeur au château de la Guette, près de La Bourboule, dans un internat accueillant des enfants juifs austro-allemands recueillis par la Baronne de Rothschild. Pendant toute la durée de la Deuxième Guerre mondiale, elle s'occupe de ces enfants et participe également à la Résistance.
À la Libération, elle entre au journal communiste Ce soir. Au début des années 50, elle se décide à quitter le milieu du journalisme pour travailler dans celui de l'édition. Elle devient lectrice au Détective-club et collabore avec Frédéric Ditis. Elle écrit alors quelques romans policiers et une série d'espionnage sous le pseudonyme de Bruno Bax.
Elle travaille ensuite jusqu'à sa retraite comme directrice littéraire dans le sein des éditions J'ai lu où elle signe plusieurs traductions.
Les brebis tondues De Genevieve Manceron
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