Il est bien ennuyeux de venir habiter un quartier populaire comme celui de Lindenhagen quand on porte le nom un peu bizarre de Perceval.  ¨Ca ne sonne pas mal, mais ça stuféfie un peu les copains de classe.  Il est plus douloureux de ne pas avoir de père, car c'est alors toute la méchanceté des uns et des autres qui se déchaîne.  Et pourtant ça donne l'occasion d'éprouver les gens autour de soi.

Perceval ne se frea guère de camarades, à Lindenhagen, si ce n'est Fritz, le petit marchand de journaux qui, dès 4heures du matin fait sa tournée en compagnie de sa petite soeur.  Et quand même il aura provoqué l'inimité des "Chevaliers de Lindenhagen" société extra-secrète et un peu farfelue, il restera à l'un et à l'autre , de ne pas se laisser faire et d'intervenir au moment ou les choses risquent de tourner au drame pour les pauvres chevaliers.