En dehors de souvenirs d'enfance liés à d'Artagnan et quelques autres, le personnage m'a toujours fasciné, pour deux raisons.
D'abord, l'extraordinaire habilité avec laquelle il s'était hissé au pouvoir et s'y était maintenu, malgré une conjonction ahurissante, mais désordonnée, d'inimités, de jalousies, de complots, de calomnies, de brutalités, d'échecs apparants ou momentanés: spectacle saisissant d'une intelligente, surtout politique, qui surclassait tout ce qu'on pouvait observer à son époque, et à beaucoup d'autres.
On constate tout naturellement qu'à la mort de Richelieu (décembre 1642) puis celle de Louis XIII (mai 1643) ni la guerre contre l'Espagne ni la guerre contre l'Empire n'était achevées...
La double victoire fut l'oeuvre de Mazarin et son équipe... et c'est grâce à lui qu'en 1648, puis en 1659 l'Alsace, l'Artois, le Roussillon, la Certagne, le sud de l'Uxembourg furent réunis au royaume...