Comme lors d’un départ. Je l’emmène sur un bateau de croisière, après une journée salutaire. Momo oublie vite ses amis, qui disparaissent eux aussi dans le stationnement,
entrent comme des kidnappés dans des voitures errantes. Aller simple vers le purgatoire. Ou vers le cosmos. Rappelés par l’Être Supérieur. Attirés vers lui.

Les vieillards disparaissent, et Momo cherche le bolide merveilleux, s’assoit aux commandes et fait un dernier tour de piste, en passant lentement devant l’entrée principale, baissant la vitre pour saluer encore un ami. C’est un grand monsieur gris, qui lui rend la main poliment. À fond les gaz!  Il sera bientôt cinq heures…