Ce livre est un recueil de 8 conférences de Rudolf Steiner faites à Dornach du 15 au 22 avril 1923.
Extrait du sommaire:
- La marche, la parole, le penser.
- Importance du jeu dans l'imitation.
- Changement de dentition; développement de la mémoire.
- Apprentissage de l'écriture à partir du dessin.
- Méthodes d'apprentissage de la lecture.
- La puberté.
- Fille et garçons: enseignements.
Exemples pratiques tirés de la pédagogie Waldorf
Une introduction fondamentale aux intentions pédagogiques de Rudolf Steiner : "Ce cours est destiné à rendre possible un jugement impartial, un penser par soi-même des buts de la pédagogie anthroposophique."
Première conférence, Dornach, 15 avril 1923
Que doit-il se passer pour que la pédagogie retrouve du coeur ? Une observation exclusive de l'homme à l'ère de l'intellectualisme. De nombreux éléments d'une attitude d'âme irréelle se cachent dans ce qui est produit par une conception du monde scientifique. Nécessité de concepts vivants pour aborder l' être humain. Le cours de la vie doit être envisagé dans sa totalité pour la pratique de l'éducation et de l'enseignement.
Deuxième conférence, 16 avril 1923
La connaissance de l'enfant et du jeune être humain. Saisir l'enfant dans le mouvement vivant de la vie. Les trois activités du premier âge: la marche, la parole, le penser. La conquête de la statique et de la dynamique révèle les manifestations du destin; l'enfant conquiert l'esprit en le puisant dans son environnement. Avec le langage, nous assimilons ce que nous acquérons psychiquement dans l'entourage. En apprenant à penser, nous acquérons ce qui appartient à la nature extérieure.
Troisième conférence, 17 avril 1923
Durant la première phase de la vie, l'enfant est tout entier organe des sens. L'imitation est pour lui une loi de la nature. Don religieux à l'environnement. Elargissement du cercle de vie grâce à la marche, à la parole, au penser. Approche de l'élément artistique dans la parole. L'enfant veut avoir, non pas ce qui est logique, mais ce qui est imagé. Pour le deuxième âge de la vie, le don sans réserve à l'autorité est la loi naturelle. Avec le changement de dentition apparaît le développement de la mémoire naissant de l'habitude imprégnée d'âme. Actions réciproques de la circulation de l'air et de la circulation du sang dans le système rythmique pendant la 9e et la 10 e année, qui sont en même temps une appréhension de l'élément musical. La puberté. La nature du système rythmique.
Quatrième conférence, 18 avril 1923
L'importance du jeu dans l'imitation. Transformation du jeu en travail. L'écriture naît du dessin qui peint. La méthode d'apprentissage de la lecture. Du langage. Voyelles et consonnes. Les grandes phases de la vie et la 9e année. Moi et monde environnant. Premier enseignement de la nature. La botanique doit partir d'une vue de l'être Terre tout entier. Le règne animal considéré en tant qu'un être humain déployé.
Cinquième conférence, 19 avril 1923
L'orientation du maître dans le champ de la vie affective de l'enfant entre la 7 e et la 14 e année. La nature de l'autorité. L'élément volontaire chez l'enfant. Différence dans le vécu des images avant et après la 9 e année. L'élément artistique dans l'enseignement. Le caractère particulier des éléments constitutifs de l'être humain dans leur rapport avec le cours de la vie, les liens entre des éléments. Après la 12 e année se développe le sens du concept de causalité. L'enfant est mûr pour comprendre le minéral. La nocivité du jugement précoce. La crise de la 9e année. La perspective des couleurs et la souplesse de l'âme. Apprendre à lire. Le savoir transformé en pouvoir.
Sixième conférence, 20 avril 1923
Rapport de l'homme individuel avec la nature sociale de l' humanité. Les trois vertus fondamentales: la gratitude, l'amour, le devoir, et leur développement. L'insertion d'une respiration de l'âme dans l'école. Gravité et humour. Le maître a besoin qu' une large conception de la vie anime totalement son âme. Éduquer et guérir. L'éducation une auto-éducation. L'abnégation du maître. L'éducation un acte social. Les institutions sont, dans l'évolution sociale, les réalités les moins importantes. Les deux principes directeurs d'une action véritablement sociale.
Septième conférence, 11 avril 1923
La nécessité d'un compromis devant les exigences de la vie moderne, en particulier après la 12e année. L'évolution conforme à la nature de l'humanité amène, sur la base de la gratitude et de la faculté d'aimer, l'épanouissement de la troisième vertu fondamentale: l'observance du devoir. A partir de la 12 e année et notamment après la puberté, l'éducation doit s'engager dans le domaine de la vie pratique. Enseignement du tricot, de la couture, du tissage, du filage, de la reliure, pour garçons et filles. Maniement d'appareils simples relevant de la technologie mécanique-chimique en réduction. On obtient ainsi l'imprégnation du corps par l'esprit et par l'âme. Difficultés dues à ce qu'exige le baccalauréat. La nature tragique du matérialisme.
Huitième conférence, 22 avril 1923
Une conduite de l'école dans le sens des idées exprimées. Il faut tenir compte semblablement de la nature corporelle, de l'âme et de l'esprit. L'enseignement et l'éducation comme hygiène et thérapie. La conjonction et l'action conjointe du système neuro-sensoriel, du système rythmique et du système nutritif et moteur. Les maladies infantiles du premier âge. Le deuxième âge est plus sain parce que tout émane du système rythmique et que celui-ci n'est jamais fatigué. Faits isolés à titre d'exemples. Les Conférences des maîtres : sang vital de l'école. Le médecin de l'école. L'impulsion fondamentale religieuse et christique de l'école. Utilisation des Evangiles. Maniement des tempéraments. Compréhension vivante. Tous les détails doivent découler de l' esprit de l'école. L'enseignement par périodes, l'enseignement des langues, de la gymnastique, de l'eurythmie. L'organisme humain orienté dans sa totalité selon la musique. La pédagogie Waldorf une pédagogie de l'homme.
Réponses à des questions, 18, 19, 22 avril 1923
Paroles d'introduction à une représentation d'eurythmie, Dornach, 19 avril 1923
DIMENSIONS: 18 X 11.5 X 2 cm, 261 pages.
AUTEUR: Rudolf Steiner, traduit par Henriette Bideau
ÉDITIONS: Les Éditions Anthroposophiques Romandes