Texte établi et annoté par Georges Aubin et Renée Blanchet - Ces lettres d’amour qui, telles de petites étoiles brillantes dans la nuit, sont le tendre témoignage de l’amour que vouait Honoré Mercier à sa chère Léopoldine. Document inédit : c’est là la toute première fois que sont publiées les lettres d’amour d’un premier ministre du Québec.

Dans Dis-moi que tu m’aimes, nous retrouvons Honoré Mercier encore tout jeune et étudiant en droit, vivant ses premières amours avec Léopoldine Boivin qui sera sa première épouse. Quelque cent lettres sont ici répertoriées, chacune respirant la jeunesse, la sincérité et l’amour éternel. « Je retournerai à Montréal, heureux et content; heureux de t’avoir vue si grasse, si gaie, si heureuse, si belle et si remplie de justes et légitimes espérances. Je n’essaierai pas de te décrire mon bonheur : ce serait vouloir prendre la lune avec les dents. »

Cet amour sera de courte durée, Léopoldine mourant peu de temps après leur mariage. Une seule enfant naîtra de cette union, leur fille Éliza, qui deviendra l’épouse de Lomer Gouin. Les lettres écrites de la main d’Honoré Mercier sont précédées d’une introduction et sont accompagnées de notes fournissant moult renseignements sur des évènements et personnalités qui ont marqué la période 1863-1867 à Montréal, Québec et Saint-Hyacinthe.

AUBIN, Georges et BLANCHET, René - Dis-moi que tu m’aimes – Lettres d’amour d’Honoré Mercier à Léopoldine
Essai, 2013
978-2-89583-268-3, 27,95$, 312 p.