• Il faut vivre, disait-elle

Par Jean-Marc La Frenière - Récit intimiste puisé au souvenir de la mère, de l'enfance, de la pluie et du vent, Il faut vivre, disait-elle est un hymne à la vie dans ce qu'elle a de beau, dans ce qu'elle a de travers, dans ce qu'elle a de défini et d'indéfinissable. «On s'habitue à peine à la vie qu'elle fait déjà ses valises», écrit Jean-Marc La Frenière.

 

L'auteur cite sa mère: «Il faut vivre», disait-elle. Il a bien compris le message et c'est à sa façon qu'il a décidé et réussi à occuper ce lopin de vie qui est le sien, se nourrissant d'odeurs de sous-bois, de soifs apaisées, de faims à venir, faisant compagnonnage avec Chibouki son loup, creusant avec sa pelle-crayon pour extraire des morceaux de liberté. «Entre les barreaux que sont les hommes, il faut apprendre à s'évader.» Il y a aussi l'enfance qui s'amuse à tracer les pas de l'homme. «Le pays de l'enfance, on n'y arrive jamais. On le traîne avec soi sans pouvoir l'habiter.»

 

Dans Il faut vivre, disait-elle, Jean-Marc La Frenière parle de l'homme qu'il est, de l'écrivain qu'il est, de son loup qui l'accompagne, de la pluie qui lui murmure des vérités, du vent qui lui souffle des mots, de la roche et du sable qui cimentent les phrases. Des mots durs, des mots tendres, une poésie qui dessine des nuages, un parcours qui s'accommode des éraflures.

 

Jean-Marc La Frenière habite depuis quinze ans dans la région des Bois-Francs, à Saint-Ferdinand. Jusqu'en 2009, il a surtout publié en France et a collaboré à diverses revues en Bretagne et en Belgique. Il a remporté le prix Nouvelle Voix du Salon du livre de Trois-Rivières en 2010. Du même auteur aux Éditions Trois-Pistoles: La langue est mon pays en 2010 et La matière du monde en 2011.

 

LA FRENIÈRE, Jean-Marc - Il faut vivre, disait-elle
Récit, 2015

978-2-89583-307-9, 22,95$, 204 p.

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