Seule sous les Cieux III

Aquarelle et encre sur papier (coton Arches) 300 g/m² 

H x L (image): 36 cm x 27 cm (14 po x 10 1/2 po). Le prix comprend l'encadrement et le passe-partout.  

Ici vous trouverez la troisième et dernière aquarelle d’une série de trois qui utilise le même croquis de base.  L’église de mon quartier sera démolie dans les mois qui viennent. Elle réclame trop de soins pour les fonds disponibles. Puisque plusieurs églises se disputent le même territoire, la nôtre sera rasée et les fidèles déplacés. En fait, ils sont peu nombreux, probablement toujours les mêmes outre lors des mariages ou des baptêmes. Je ne fréquente pas l’église de mon quartier mais un pan d’histoire s’effondrera avec les murs de pierres. Notre église était vraiment « seule sous les Cieux »; il n’y a pas eu de mobilisation citoyenne pour lui venir en aide.

J’ai utilisé la gomme réserve pour conserver les blancs de l’église et des marguerites. J’ai apposé du papier cellophane sur mon aquarelle mouillée dans le ciel pour créer les taches de couleurs. Enfin, quelques coups de pinceaux dans l’encre de chine délimitent les murs du bâtiment.

Sur cette aquarelle, je ne représente pas spécifiquement l’église du coin de la rue. Imaginez plutôt l’église québécoise typique de campagne. Les deux premières œuvres étaient épurées et laissaient la place au ciel, à la neige, aux étoiles. Ici, l’église laisse encore la place à la nature mais autrement. On sent la folie, un tourbillon de fraîcheur, du mouvement. La religion rigide s’efface pour des croyances moins structurées, en mouvance. L’église n’est plus à l’avant plan, à l’image de ce qui se passe au Québec…