Avant que soit publié Profanations qui constituera le tome IX de ses Œuvres complètes, le beauceron poète Renaud Longchamps nous propose un exercice pour le moins singulier, servi sous forme d'aphorismes portant sur la vie et ses après, sur l'Univers et ses symétries apparentes ou pas, sur la poésie, sur l'être qui se définit humain. Il dit, le beauceron poète, que la vie est « une longue scarification sans cicatrices apparentes », il dit que « le poète qui s'investit dans son époque commet un crime contre l'éternité »., il dit que « nous errerons dans la matière jusqu'à la fin de l'Univers » et que « donner un sens à une prison ne permet pas de s'en évader », il dit aussi que « l'amour demeure un mécanisme essentiel à la pérennité de la conscience humaine, mais non essentiel à sa survie - du moins jusqu'à nouvel ordre ». Ces Quelques réflexions sur le pont du Titanic en comptent 1176.