En l'espace de queslques semaine, un homme qui avait personnifié la beauté mâle dont rêvait  l'Amérique de l'après-guerre était transformé en un individu chétif et malade.

Rock Hudson ce géant discret, véritable légende du monde artificielde Hollywood, défrayait de nouveau les manchettes, on disait de lui qu'il était atteint d'un cancer du foie.

Puis, ce fut la révélation de la véritable nature du mal, qui minait le grand séducteur.  Le verdict était irréversible: Hudson avait contracté le sida.  

Dès lors, les journaux du monde entier entreprenait de liver au public la vie privée de cette grande vedette.  On expliquait comment Rock Hudson avait pu attraper cette maladie, on spéculait sur le nombre de comédiens qui avait pu contaminer et, enfin, on le mettait au ban de la société, un peu comme un lépreux.

Pourtant, à travers cette avalanche de dénonciateurs, Hudson retrouvait auprès de lui des amis fidèles, de vieux amis qui dénonçaient le traitement imposé au colosse de Hollywood.  Mais le mal était fait. 

En quelques semaines, le SIDA changeait le nom pour désormais s'appeler le syndrome Rock Hudson.