Notre habitat est naturellement paradisiaque. L’environnement, dans son état originel, est en effet une source de bonheur. Les cours d’eau, les brises caressantes de la mer, la musique des arbres, les chants des oiseaux, les fleurs qui parsèment le jardin humain, dont l’amour, procurent une saveur agréable à nos papilles. Les chemins de l’existence sont aussi jonchés de graines de malheur : la plupart ont été semées par l’Homme lui-même.

Dans Terre de miel aux épines de fiel, Charles Patrick savoure, par la transcendance poétique, les chères exquises de la vie. L’auteur vide par ailleurs son désarroi face aux attitudes insensées qui nuisent à nos écosystèmes et les mettent en péril ; il vilipende la haine, laquelle gangrène de multiples cœurs.

Composé de cinquante-deux poèmes, ce recueil juxtapose des expressions artistiques s’inspirant de réalités antithétiques : exaltations et amertumes se succèdent à travers ses pages.