ISBN: 978-2-924801-01-7

Parution: 2017

565 pages

 

Cette deuxième édition apporte de nombreux ajouts, précisions et clarifications à ce qui constitue le premier volet d’un triptyque qui offre une synthèse des fondements et du cadre conceptuel qui sous-tendent les travaux de recherche sur les pratiques d’enseignement menés au cours des quelques trente dernières années. Ce livre est conçu selon un cheminement critique et progressif qui va de la présentation, au cours des quatre premiers chapitres, des fondements de divers types – téléologiques, ontologiques, axiologiques, épistémologiques et praxéologiques – qui sous-tendent les orientations et propositions avancées, chacune étant développée et explicitée de manière approfondie et critique, à l’exposé, tout au long des trois chapitres suivantes, de perspectives opératoires pouvant orienter les pratiques d’enseignement-apprentissage.

Il propose de la sorte un ensemble d’éléments en vue d’une théorisation de la notion d’intervention éducative.

S’inscrivant dans le contexte des profonds débats qui animent les systèmes éducatifs scolaires contemporains, le livre entend offrir une autre perspective que celles qui reposent sur des modèles déterministes, instrumentalisants, psychologisants, individualisants, sinon utilitaristes, et qui opposent les tenants d’approches qualifiées de traditionnalistes à ceux qui font la promotion de conceptions néolibétales qu’ils jugent progressistes.

La conception défendue dans ce livre repose sur une perspective dialectique au sein de laquelle s’actualise un système complexe de médiations symboliques imbriquées et complémentaires qui soutiennent les processus d’enseignement-apprentissage et où la situation problématisante, qui est centrale, exige,

dans le cadre d’une intervention éducative, le recours à des dispositifs procéduraux à caractère scientifique.

À côté de plusieurs enjeux socio-éducatifs qui sont abordés et discutés au fil des chapitres – par exemple, la place de l’élève au centre des apprentissage, la tension entre instruction et socialisation ou encore la question de l’autonomie constamment invoquée par les enseignants comme finalité de leur action éducative –, une confrontation entre les conceptions de Descartes, Hegel, Vygotsky et Gergen conduit à poser la notion du désir comme médiation centrale dans le processus d’objectivation entendu comme processus d’apprentissage que mettent en œuvre les élèves, et à opter pour une conception du rapport au savoir reposant fondamentalement sur des rapports dialogiques, résultat d’une production découlant des interactions sociales entre les êtres humains vivant en société, ainsi que le propose le constructionisme social.

 

 

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Les médiations au cœur des pratiques d'enseignement-apprentissage 2e édition revue et augmentée

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